Extrait de l’article de Libération du vendredi 20 novembre 1992 n°1919 : Luxe, fatras et volupté
Pour exprimer la passion de Mme de Staël « l’Exilée », Malène Daquin ne fait pas dans la délicatesse.
Un livre géant occupe la quasi-totalité du plateau de l’Exilée…..
……Pour montrer la passion de Mme de Staël, Malène Daquin exacerbe le jeu. Ses personnages ont une propension à hurler, se jeter par terre, s’élancer dans les bras l’un de l’autre tels des lutteurs de foire, jusqu’à l’indécence. L’écriture résolument moderne de cette femme qui tint tête à Napoléon Bonaparte, se noie dans un fatras pas nécessairement désagréable Mais on attendait plus de délicatesse de cette Exilée, quoique l’entreprise soit louable et la langue voluptueuse.
G.V.P.